Les féministes et leurs archives
Bard Christine (sous la direction), Boivineau Pauline (sous la direction), Charpenel Marion (sous la direction), Grailles Bénédicte (sous la direction), Lasserre Audrey (sous la direction)
Les entreprises de sauvegarde et de valorisation des archives féministes, en rendant visibles les invisibles, participent au façonnage des mémoires et à la construction présente et future des récits du passé. Cet ouvrage propose de réfléchir, dans un dialogue interdisciplinaire et dans différents pays, à la constitution, la conservation et les usages des fonds féministes. Depuis le tournant des années 1968 qui a transformé le rapport aux archives, révolutionné le féminisme et les savoirs universitaires, il éclaire et compare les conditions d’émergence et de mise en œuvre d’entreprises de consignation des traces, leurs modalités d’organisation, les opportunités politiques et les actrices qui les portent, entre archivage spontané et institutionnalisation. Il rassemble les contributions de chercheuses, militantes, responsables d’archives, toutes convaincues de la fécondité des archives féministes, mais aussi de leur fragilité et de la difficulté à les circonscrire une fois pour toute. Il donne à voir les réflexions et actions des féministes autour de la conservation des traces, sur les stratégies des associations et militantes, sur les fonctionnements des centres d’archives et le rôle des « archiveuses » ou les liens entre recherche et archives. Il aborde de nombreuses questions sur la définition des archives féministes, sur leurs modalités de collecte et de conservation, sur leur place dans la production scientifique.
Avec le soutien de l'Université d'Angers.
Histoire
- Sommairekeyboard_arrow_down
- Fiche techniquekeyboard_arrow_down
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down